Pièces détachées et accessoires moto Ducati 1200 Monster Black on Black

Dès les premiers tours de roue, elle affirme son identité  : une « dame de la nuit avec un cœur de tigresse », fidèle à l’ADN Monster, synonyme de fougue et de caractère. Rapidement, les passionnés ont été séduits par ses accessoires et pièces moto haut de gamme, qui renforcent son positionnement premium. Assemblée à Bologne, la Monster Black on Black 1200 perpétue la tradition Ducati, initiée en 1992 avec le lancement du premier Monster, qui a révolutionné le segment du roadster sportif en mariant châssis de Superbike et design épuré. Depuis, la famille Monster n’a cessé d’évoluer, du M900 originel aux versions 600, 696, 1100, puis 797, 821 et 1200, tout en restant fidèle à sa vocation : offrir une expérience de conduite grisante et accessible à tous les motards. Cette édition Black on Black, commercialisée à partir de 2020, se démarque par son équipement de série issu du haut de gamme, sa finition soignée et son tarif positionné au-dessus des versions «  Dark ». Elle a même marqué l’histoire de Ducati en devenant le 350 000e Monster livré, symbole de la longévité et du succès de ce modèle. L’objectif du constructeur avec cette déclinaison est clair  : proposer une expérience exclusive, où style, prestige et plaisir de conduite se conjuguent à chaque instant. Prêt à découvrir ce qui se cache sous cette robe noire ? Passons maintenant aux caractéristiques techniques qui font la force de ce roadster.

 

Sur le plan technique, la Ducati repose sur un châssis à cadre treillis tubulaire en acier, fixé sur les têtes de cylindres, qui garantit à la fois rigidité et légèreté. Son poids à sec de 185 kg (211 kg en ordre de marche) assure une maniabilité appréciée, tandis que la hauteur de selle réglable entre 795 mm et 820 mm permet à chacun de trouver sa position idéale. Le train avant est équipé d’une fourche téléhydraulique inversée Öhlins de 48 mm de diamètre, avec un débattement de 130 mm, et l’arrière reçoit un mono-amortisseur Öhlins offrant 149 mm de débattement : un ensemble qui assure confort et dynamisme, même lors de conduites sportives. Le freinage est confié à des disques Brembo : deux disques de 320 mm à l’avant avec étriers radiaux à 4 pistons, un disque de 245 mm à l’arrière avec étrier 2 pistons, le tout assisté par un ABS Bosch 9MP de série, actif en courbe pour une sécurité optimale. Les roues chaussent des pneus 120/70-17 à l’avant et 190/55-17 à l’arrière, pour une adhérence maximale. Sous le réservoir de 16,5 litres, le moteur bicylindre en L à 90°, 4 temps, 1 198 cm³, injection Ø 56 mm, refroidissement liquide, double ACT desmodromique, 4 soupapes par cylindre, développe 147 ch à 9 250 tr/min et un couple de 12,6 mkg à 7 750 tr/min, transmis par une boîte à 6 rapports et une chaîne. L’équipement de série est particulièrement complet : tableau de bord TFT couleur, centrale inertielle IMU, ABS actif en courbe, contrôle de traction, trois modes de conduite, anti-wheeling, trois modes de puissance, shifter up&down, feux diurnes, garde-boue avant en carbone. La consommation moyenne s’établit à 5,20 l/100 km, pour une autonomie estimée à 317 km. Après ce tour d’horizon technique, voyons comment ce modèle s’exprime au quotidien et ce qu’en pensent les motards.

 

Au quotidien, la Ducati 1200 Monster Black on Black séduit par sa forte personnalité et son exclusivité. Les motards apprécient particulièrement la qualité de l’amortissement Öhlins, qui offre un confort et une précision de conduite remarquables, aussi bien en usage sportif que sur route sinueuse. Même sur des revêtements imparfaits, la moto reste stable et lisible, absorbant bien les irrégularités sans jamais se montrer sèche. L’aspect visuel de cette version, avec ses finitions noires et la touche écarlate sur les jantes, est souvent cité comme un atout majeur : elle attire les regards et valorise son propriétaire. L’ergonomie, avec une selle réglable et une position de conduite bien pensée, permet à chacun de profiter pleinement de la machine, que ce soit pour des balades ou des trajets plus dynamiques. La largeur du guidon et la compacité de l’ensemble favorisent une excellente maniabilité en ville comme sur route, ce qui surprend pour une moto de cette puissance. Le moteur bicylindre en L délivre une puissance franche et un couple généreux, procurant des sensations intenses dès les bas régimes, tout en restant exploitable au quotidien grâce à la souplesse de la transmission. Les utilisateurs soulignent aussi l’autonomie supérieure à 300 km et la consommation contenue, qui rendent ce roadster agréable pour les sorties régulières. Parmi les points faibles évoqués, certains regrettent que la puissance ne soit pas supérieure à celle du modèle standard, malgré un tarif plus élevé, ce qui peut freiner les amateurs de performances extrêmes. Le confort du passager, plus limité, est aussi un point à considérer pour ceux qui roulent fréquemment en duo. Le prix, jugé élevé, est cependant justifié par la qualité de finition et l’équipement premium. Ce modèle s’adresse donc à une clientèle avertie, passionnée par le style, la technicité et la recherche d’une moto distinctive.

 

Pour les amateurs de chiffres, la fiche technique détaillée vous attend juste après !

• Permis requis : Permis A (moto toutes cylindrées)
• Cylindrée : 1 198 cm³
• Type de moteur : Bicylindre en L à 90°, 4 temps, injection Ø 56 mm, refroidissement liquide, 2 ACT desmodromique, 4 soupapes par cylindre
• Puissance et couple moteur : 147 ch (108 kW) à 9 250 tr/min, 126 Nm (12,6 mkg) à 7 750 tr/min
• Poids (vide & plein) : 185 kg à sec, 211 kg en ordre de marche
• Hauteur de selle : réglable entre 795 mm et 820 mm
• Consommation moyenne : 5,2 à 6 l/100 km selon le rythme et la charge
• Autonomie estimée : entre 270 et 320 km
• Capacité réservoir : 16,5 litres
• Vitesse maximale : environ 250 km/h
• Type de transmission : boîte à 6 rapports, transmission secondaire par chaîne
• Freinage : avant 2 disques Brembo Ø 320 mm, fixation radiale, étrier 4 pistons ; arrière 1 disque Ø 245 mm, étrier 2 pistons ; ABS Bosch 9MP de série
• Entretien et coût d'usage : révisions tous les 15 000 km ou tous les ans ; réglage des soupapes et changement des courroies tous les 30 000 km ; entretien plus onéreux que sur des modèles plus simples, mais fiabilité globalement solide ; coût d’assurance élevé pour jeunes permis, mais justifié par les performances